Chantier N° 31 : Réduire le poids de la dépense de santé pour les ménages

Permettre à toujours plus d’Algériens d’accéder aux soins et aux services associés aux soins

Développer un régime complémentaire qui contribue au co-financement du système de santé, aux côtés de l’Assurance Maladie

Le reste à charge pour les ménages, notamment pour les soins prodigués dans le secteur privé, doit être réduit à des niveaux plus raisonnables, par l’augmentation des parts respectives prises en charge par la sécurité sociale, les mutuelles et l’Etat.

  • Généraliser la contractualisation des médecins, pharmacies, cliniques et hôpitaux prives avec la Sécurité sociale algérienne et le système du tiers-payant
  • Augmenter les niveaux de remboursements des prestations auprès des établissements de santé conventionnés avec la sécurité sociale pour les mettre en ligne avec les coûts réels et les tarifs du marché et ainsi faciliter l’accès des ménages aux ressources modestes aux soins du secteur privé
    • Débuter par: (i) les examens radiologiques (inclus scanners et IRM)  et (ii) les examens biologiques usuels (NABNI 2012).
    • Etendre la couverture et l’accès aux soins complémentaires  qui accompagnent les changements de la médecine (centres de radiologie/imagerie, examens biomédicaux, radiothérapie, kinésithérapie, …).
  • Permettre le développement d’un régime complémentaire porté par des mutuelles de santé ou compagnies d’assurances.
  • Augmenter la part des dépenses de santé dans le budget de l’Etat en ligne avec l’évolution des besoins au sein de la population et pour se rapprocher des meilleurs pays du benchmark. Il faudra garder néanmoins à l’esprit qu’à partir d’un certain seuil- non encore atteint par l’Algérie- l’augmentation de la dépense n’est plus efficiente.