Chantier N° 20 : Créer une plus grande complémentarité entre l’enseignement public et l’enseignement privé

  • Créer une université d’envergure africaine en partenariat avec une université de rang mondial à capitaux mixtes publics-privés (40% pour l’Etat et 60% privés)
  • Ouvrir totalement le secteur de l’enseignement supérieur au secteur privé :
    • Mettre en place la commission devant statuer sur les agréments à accorder aux universités privées ;
    • permettre aux grandes universités publiques algériennes de créer des universités privées avec des partenaires reconnus internationalement ;
    • favoriser les projets privés en partenariat avec des établissements reconnus internationalement
  • Accorder des subventions publiques aux établissements privés dans l’enseignement supérieur :
    • Aucune subvention publique ne sera accordée avant que les établissements n’aient fait leurs preuves : en matière d’insertion des étudiants sur le marché du travail, de qualité des enseignements etc.
    • Les établissements qui auront rempli un certain nombre de critères de performance recevront une subvention égale à 20% du budget reçu par leurs équivalents du secteur public
  • Favoriser le développement d’un enseignement prive de qualité au primaire et au secondaire :
    • Créer un « chèque formation » pour les enfants issus de milieux défavorisés
      1. Mener une évaluation pilote (expérience) à travers tous les pays, dans le pré- scolaire et le primaire, sur une population d’enfants issus de familles défavorisées : accorder des « chèques formation » aux familles et les laisser choisir l’établissement où sera scolarisé leur enfant (un enfant par famille).
      2. Evaluer l’effet sur la performance des élèves.
  • Soumettre le secteur prive a  une régulation stricte de la qualité de la part de l’Etat :
    • Un suivi étroit du respect du cahier des charges, de la qualité des curriculums, du respect des critères (a minima) du secteur public dans le recrutement des enseignants
    • Des visites de l’inspection
    • Des contrats de performance clairement définis avec les établissements
      1. résultats des élèves
      2. insertion sur le marché du travail
      3. Un conseil d’établissement qui devra comporter des parents d’élèves (qui auront un droit de regard) et des représentants de l’Etat (à titre d’observation), pour les établissements du pré- scolaire au secondaire